Il vous déplaît que je ris aux éclats
Il vous déplaît que je danse maintes fois
Que je porte des jupes courtes
Et des corsages troublants.
Il vous déplaît
Que je mette des talons
Et maquille ma bouche de rouge
Il vous déplaît que mes grands yeux marrons
Je les cerne d'un sombre trait de crayon.
Il vous déplaît
Que je veuille commencer à sortir le soir
Et qu'après mes journées de lycées
J'aille retrouver mes copains au bar.
Il vous déplaît
Que j'ai les ongles longs
Vernis d'un rouge sang
Il vous déplaît que tout du long
Je me foute de votre temps.
Il vous déplaît... je le sais
Il vous déplaît que j'ai dix-huit ans
Car vous aurez, ma mère, vous même bientôt
Déjà deux fois dix-huit printemps.
(1983)
Il vous déplaît que je danse maintes fois
Que je porte des jupes courtes
Et des corsages troublants.
Il vous déplaît
Que je mette des talons
Et maquille ma bouche de rouge
Il vous déplaît que mes grands yeux marrons
Je les cerne d'un sombre trait de crayon.
Il vous déplaît
Que je veuille commencer à sortir le soir
Et qu'après mes journées de lycées
J'aille retrouver mes copains au bar.
Il vous déplaît
Que j'ai les ongles longs
Vernis d'un rouge sang
Il vous déplaît que tout du long
Je me foute de votre temps.
Il vous déplaît... je le sais
Il vous déplaît que j'ai dix-huit ans
Car vous aurez, ma mère, vous même bientôt
Déjà deux fois dix-huit printemps.
(1983)